L’alimentation du futur devra être meilleure pour la santé, mais aussi ne pas nuire à l’environnement et répondre à l’augmentation de la population. C’est pourquoi on réfléchit déjà à consommer des algues, ou encore des insectes.
Écoutez
Transcription
D’ici une vingtaine d’années, le contenu de nos assiettes va beaucoup changer.
L’alimentation du futur doit répondre à 2 grands défis : l’augmentation de la population et la protection de l’environnement.
Comment nourrir 8,5 milliards d’habitants en 2030 avec des produits qui, comme la viande ou le maïs, nécessitent beaucoup d’eau ?
La viande fournit les protéines indispensables pour notre développement. Or on peut en trouver ailleurs, dans des plantes comme le soja mais aussi dans les insectes !
Les Africains et les Asiatiques ont depuis longtemps l’habitude de manger des chenilles, des termites ou des sauterelles.
En Europe, manger des grillons au chocolat ou des vers de farine va devenir de plus en plus banal. Tu as déjà essayé ?
Les scientifiques savent aussi créer de la viande artificielle en laboratoire à partir de cellules de vache. Cette nouvelle technologie permet d’économiser beaucoup d’eau. Mais ce steak synthétique n’a pas encore la saveur de l’original.
Dans la salade du futur, la laitue sera remplacée par les algues comme la nori ou le wakamé, déjà proposés dans les restaurants japonais.
Au-delà de ces produits, l’alimentation du futur sera surtout zéro déchet. Car aujourd’hui, un tiers de la production alimentaire mondiale est gaspillée et perdue.
Savoir inventer de nouvelles recettes pour récupérer les restes, c’est ça aussi la cuisine du futur !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire