Affichage des articles dont le libellé est articles de presse. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est articles de presse. Afficher tous les articles

Quatre fruits .. quatre histoires secrètes , découvrez-les !


Quatre histoires à regarder et à lire ( Playlist )


Vous pouvez aussi regarder les vidéos et lire les histoires sur Le Point.fr en ouvrant les liens ci-dessous 
 

1- L' Orange, la Janus douce et amère.

C'est l'orange amère dont on fait les confitures qui débarqua la première en Europe, rapportée de Palestine par les croisés.

La Chine inonde le monde entier avec sa production industrielle. Pourtant, elle ne surpassera jamais sa première exportation : l'orange. Car l'oranger est bel et bien d'origine chinoise. Au fil des millénaires, l'arbre accomplira une longue marche vers l'Ouest. Les croisés découvrirent l'orange en Palestine et la rapportèrent chez eux.
Une orange comme cadeau de Noël

Mais il ne s'agissait pas encore de la nôtre, douce et sucrée, mais de la bigarade, l'orange amère. Elle ne se mange pas, mais sert à fabriquer des marmelades. Ses fleurs, très parfumées, font des parfums. Quelques siècles après nos chevaliers en armure, c'est au tour des navigateurs portugais, au XVIe siècle, de découvrir l'orange en Chine, mais l'orange douce. L'oranger s'adapte parfaitement au climat européen, remontant bientôt la vallée du Rhône jusqu'à la ville qui lui doit son nom… Orange.

Durant quatre siècles, l'orange toise de haut les autres fruits, trônant sur les tables aristocratiques, puis bourgeoises. Avant-guerre, encore, on offrait une orange à Noël. Aujourd'hui, la belle vaniteuse est devenue une roturière des plus communes. Chaque année, la production mondiale avoisine 80 millions de tonnes, soit 800 milliards de fruits. Cent fois plus que d'humains.


2- La fraise, la belle américaine

C'est le plus banal et le plus mystérieux des fruits. Son secret honteux : la fraise n'est surtout pas le fruit du fraisier.

Beaucoup de fruits ne sont que des usurpateurs, telle la fraise. S'ils portent le nom de fruit, ils n'en sont pourtant absolument pas d'un point de vue botanique. La vidéo ci-jointe vous dévoilera le secret honteux de la fraise, qui a le tort de trop la ramener.

Autre devoir de vérité : sachez que la grande famille des fraises compte deux branches très éloignées : la fraise des bois, dont se régalaient déjà nos ancêtres de Cro-Magnon, petites et goûteuses ; et la grosse fraise industrielle, d'origine américaine, souvent aussi savoureuse qu'un morceau de coton.

Toutes les fraises, hormis celles des bois, sont les descendantes trafiquées de plants rapportés d'Amérique. On suppose que Jacques Cartier fut le premier au XVIe siècle. Le deuxième était un espion français justement dénommé Frézier, envoyé par Louis XIV au Chili et au Pérou pour relever les fortifications espagnoles. Ayant la passion des plantes, il rapporta en France cinq plants d'un arbuste à gros fruits blancs. Des fraises blanches. Il en donna quatre à des botanistes et en conserva un pour le planter dans sa propriété de Plougastel. C'est ainsi que cette localité bretonne devint la capitale française de la fraise. Mais pas immédiatement, car ce malheureux Frézier n'avait rapporté que des pieds mâles incapables de fructifier. Ce n'est qu'avec l'introduction d'une autre espèce rapportée en Europe de Virginie que les fraisiers de l'espion purent enfin donner des fruits métissés. Lesquels furent à l'origine de nos espèces de table.

À noter que Frézier ne portait pas ce nom par hasard. Un de ses ancêtres nommé Julius Berry offrit en 916 un magnifique plat de fraises des bois au roi Charles III qui l'en remercia en l'anoblissant et en lui donnant le nom de fraise qui devint Frazer après un séjour de ses descendants en Angleterre, puis Frazier après un retour en Savoie.


3- La pêche, l'aristocrate au sang chinois

La juteuse pêche, au départ simple fruit vert et fibreux, quitta la Chine par la route de la Soie pour l'Occident plusieurs siècles avant notre ère.

Pourquoi « pêche » ? Ne cherchez pas trop loin, cette dénomination est tout simplement empruntée à la Perse. C'est Alexandre le Grand qui, dit-on, aurait rapporté ce magnifique fruit d'origine chinoise. Son nom savant est encore plus explicite : Prunus persica. Le pêcher appartient à la grande famille des Rosaceae qui comprend, entre autres, l'aubépine, le prunellier, l'églantier (donc le rosier) mais aussi le fraisier, la pimprenelle et la reine-des-prés.

En France, le pêcher est cultivé depuis le Moyen Âge ; des noyaux ont été même découverts dans des dépôts remontant à l'époque gallo-romaine. Pendant longtemps, la belle à la peau de velours est restée un fruit de luxe, réservé à l'aristocratie. Louis XIV l'adorait. Son jardinier en cultivait une quarantaine d'espèces à Versailles. Il y avait la « Grosse Mignonne », la « Belle de Chevreuse », la « Téton de Vénus ». C'est à cette époque que débute la culture en espalier, à Montreuil. Les vergers étaient alors divisés en petites parcelles entourées d'un mur recouvert de plâtre pour augmenter son inertie thermique. Un petit toit protégeait les fruits des pluies de printemps. Dans ces parcelles isolées, la température pouvait gagner une dizaine de degrés. Les pêchers étaient greffés sur des amandiers porte-greffe plus adaptés aux sols calcaires. Les jardiniers brossaient leurs pêches avec une brosse en poils de porc pour supprimer le duvet. Après avoir conquis la table du Roi-Soleil, les pêches de Montreuil gagnèrent les tables royales d'Angleterre et de Russie.


4- La figue, le fruit défendu

Rectifions une erreur biblique : Ève ne tendit pas un pomme à Adam pour croquer dedans, mais une figue.

Le figuier est le seul membre européen d'une famille tropicale, les ficus, comptant plus de 600 membres. Comme il est cultivé depuis des millénaires dans le bassin européen, il apparaît dans de nombreux mythes et narrations. Pour échapper au monstre marin Charybde, Ulysse s'accroche à un figuier. Plutarque signale que le suc du figuier attendrit la chair d'un pendu. On allait oublier, sous quel arbre croyez-vous que Remus et Romulus, les fondateurs de Rome, tétaient leur louve ? Mais sous un figuier !

Avant de passer au jardin d'Éden, signalons que, tout comme la fraise, la figue n'est pas un fruit, mais une infrutescence. Celle-ci abrite les fleurs (filaments roses) et les fruits (les grains qui croquent sous la dent). Ceux-ci ne voient jamais le jour, d'où la nécessité de recourir à de microscopiques insectes volants pour assurer la reproduction.
Mis à l'index par l'Église

Dans leur jardin d'Éden, Ève et Adam ont d'autres choix à fouetter que de noter la nature exacte des plantes qui les entourent. Le Nouveau Testament ne manifeste pas davantage d'intérêt à la botanique en se contentant de nommer le fruit défendu : pomum. Ce qui en latin signifie tout banalement : fruit. Du coup les artistes voulant représenter la scène ont dû improviser.

Pomum, ressemblant à pomme. Donc, allons-y pour la pomme. Mais certains ont encore opté pour la grappe de raisin. Les plus finauds choisirent la figue tout simplement, puisqu'après avoir désobéi à Dieu, nos deux ancêtres simplets ont subitement découvert qu'ils étaient sexués. Le rédacteur du verset 7, Genèse 3, écrit : « Alors ils se firent des pagnes en cousant ensemble des feuilles de figuier. »  Par la suite, la figue devint un symbole érotique qui l'a fait mettre à l'index par l'Église.

Source :


Articles publies par le journaliste Fréderic Lewino sur Le Point.fr 

https://www.lepoint.fr/ 

Vidéos : https://www.dailymotion.com/LePoint

Caviar de grenadine , recette cuisine moléculaire pour les nuls



La cuisine moléculaire niveau débutant

Pour débuter dans cette discipline on trouve une recette ultra-simple et diablement efficace pour frimer devant ses convives: les perles d’agar agar, qu’on appelle aussi "faux caviar". 

Le procédé s’explique facilement: on gélifie un liquide, puis on le prélève avec une seringue ou une pipette, et on le fait tomber en gouttelettes dans une huile très froide. L’huile va permettre aux gouttes de descendre lentement dans le fond du récipient, prenant une belle forme ronde et se solidifiant au fur et à mesure qu’elles tombent. De la science, tout simplement.


On peut réaliser ces perles avec n’importe quel liquide à partir du moment où on a le bon gélifiant, l’agar agar. Il faut simplement retenir quelques règles:

Bien mélanger l’agar agar au liquide, le porter à ébullition et utiliser une huile neutre très froide dans un récipient suffisamment haut pour que les perles aient le temps de se former en tombant.


Ici, on vous propose une recette de "perles de grenadine ", parfaite pour pimper un dessert au fromage blanc.


Regardez la recette en vidéo


Description de la recette des perles de grenadine:

- Verser 100gr de sirop de grenadine et 100gr d’eau dans une casserole

- Ajouter 5gr d’agar agar et bien mélanger

- Porter à ébullition, mélanger encore une fois et laisser le liquide refroidir un peu

- Sortir l’huile du réfrigérateur au dernier moment (idéalement, elle doit être à 4°c)

- Prélever le liquide à l’aide d’une seringue

- Faire tomber progressivement des petites gouttes à la surface de l’huile et les laisser se déposer lentement dans le fond du récipient

- Attendre quelques minutes puis passer l’huile dans une petite passoire pour récupérer les billes

- Rincer les billes en les déposant délicatement dans un bol d’eau

 - Dégustez !

 Source

 http://www.slate.fr/

Si vous êtes intéréssé(e)s par la gastronomie moléculaire

Retrouvez dans le blog :

Causeries de gastronomie moléculaire par Hervé This

Pour aller plus loin ...

À propos d'Hervé This , la gastronomie moléculaire et la cuisine Note à Note

 

Le Professeur Hervé This est le père de "la gastronomie moléculaire" et de la nouvelle cuisine "Note à Note", un nouveau style de cuisine qui utilise des composés purs. ( Ouvrez les liens pour écouter Hervé This  - vidéos )

Ce physico-chimiste étudie la science des phénomènes culinaires pour l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) à AgroParisTech.

Dans une interview publiée en juin 2018 au Petit Journal Singapour , il a répondu aux questions posées par Cécile Brosolo

Voilà un petit extrait de l'interview qui nous fera mieux comprendre ces deux concepts " La gastronomie moléculaire " et "La cuisine note à note "

Questions à Hervé This :

Qu'est-ce que la gastronomie moléculaire ?

Simple : la gastronomie moléculaire est une activité scientifique, ce qui signifie que nous recherchons les mécanismes des phénomènes, des transformations physiques et chimiques, qui se produisent lorsque l'on cuisine. Par exemple, si un gâteau se dilate en cours de la cuisson, on se pose la question "pourquoi", et on l'étudie avec la méthode scientifique ... dans l'espoir de faire une découverte scientifique. Bien sûr, nous sommes heureux de savoir pourquoi, mais l'objectif est plus fondamental.

Et la cuisine Note à Note ?


Aujourd'hui, les artistes culinaires avancés se concentrent sur la "cuisson note à note", c'est-à-dire une véritable "nourriture synthétique". C'est beaucoup plus excitant. La cuisson note par note consiste à prendre des  les molécules qui composent les ingrédients, et à les utiliser comme ingrédients bruts pour la préparation des plats. Si vous utilisez des composés purs, que vous mélangez en diverses concentrations, vous ouvrez des milliards et des milliards de nouvelles possibilités. Il est très simple aujourd’hui d’isoler des composés purs que l’on peut ensuite utiliser en créant des accords inédits de saveurs ou de parfum. Les cuisiniers pourront se servir de ceux-ci comme d’une gamme de notes à leur disposition leur ouvrant un champ de création beaucoup plus vaste.

Mais l'objectif est d'abord économique, pour éviter le gaspillage alimentaire et nourrir une humanité de plus en plus nombreuse. A l’aube d’une crise de l’énergie et de problèmes environnementaux mais aussi d’une pénurie future d’eau et de protéines, il faut rationaliser notre mode de consommation et d'alimentation.


Comment avez-vous eu l'idée de commencer à expérimenter avec la nourriture ?


Parce qu'en 1980, je préparais un soufflé au fromage, et la recette conseillait d'ajouter les jaunes deux par deux. Pourquoi deux par deux, et non quatre par quatre, ou un à la fois ? Cette question a été le point de départ de mes recherches sur les "précisions culinaires" (conseils, proverbes, contes de vieilles femmes, ...).

Je dois dire aussi qu'à cette époque, je préparais mon repas dans une toute petite pièce, dans laquelle j'avais mon laboratoire personnel.... et c'est pourquoi j'ai eu l'autre idée d'utiliser du matériel de chimie pour cuisiner, ce qui a finalement conduit à la cuisine moléculaire (j'ai introduit l'idée en 1980, mais j'ai donné le nom en 1998 seulement).

L'idée de la cuisine Note à Note m'est venue parce que je mettais quelques gouttes d'extrait de vanille dans mon Whisky, pour lui donner de la rondeur. Pourquoi ne pas utiliser ces composés naturels, et se débarrasser du reste. C'est comme faire de la musique électronique : on fait de la musique de synthèse au lieu de jouer du piano ou du violon.


Plaisir de la découverte scientifique donc ?


Oui, je suis plus intéressé par les merveilleuses découvertes scientifiques ! Par exemple, pour la chantilly au chocolat, j'envisageais la crème fouettée. Elle est obtenu à partir du lait : c'est une émulsion. Quand elle se repose, vous obtenez de la crème, qui est une émulsion plus concentrée. Et quand on fouette, on fait une émulsion mousseuse. J'ai pensé qu'il faut de l'eau et de la graisse pour faire le "lait artificiel", et j'ai réalisé que le chocolat est surtout de la graisse, d'où l'idée.

Pour décuire les œufs, je voulais simplement comprendre pourquoi les œufs peuvent coaguler, et plus précisément pourquoi ils deviennent caoutchouteux après plus de 10 minutes. L'invention de l' "œuf parfait" (aujourd'hui je les appelle "œufs à 6X°C") a été une conséquence.

Source
https://lepetitjournal.com/

Les 5 obsessions d'Alain Ducasse

 

Le chef le plus étoilé du monde nous livre ses obsessions

 

L'hospitalité

« Bien recevoir est tout un art. Et cet art est porté au plus haut point lorsque l'aubergiste façonne sa demeure à son image. Il n'y a rien de comparable à ces auberges de campagne qui sont des lieux habités. Son séjour devient une expérience inoubliable ».

La nature

« Pour le cuisinier, c'est une source inépuisable d'inspiration - en fait, la source. Mon émerveillement est sans fin. Tout me ravit de la couleur d'une aubergine au chatoiement des écailles d'un rouget de roche ».

L'essentiel

« Enlever tout ce qui est inutile. Les ingrédients trop nombreux qui apportent de la confusion dans les goûts. Les objets qui encombrent la table. Les excès du cérémonial. Arriver enfin à l'essentiel : le vrai goût, la vraie texture, la vraie couleur ».

Juste

« Le geste juste. La juste cuisson.Le juste assaisonnement.On s'en rapproche peu à peu, grâce à une grande discipline et un long entrainement. Sans doute, les artistes poursuivent-ils une quête semblable. Pour un cuisinier, en tout cas, c'est une obsession de tous les instants ».

Le partage

« On s'enrichit en partageant. Il ne faut rien garder pour soi. Le temps des recettes secrètes et des tours de main cachés est fini depuis longtemps. Je partage tout ce que je sais et je veux que tout le monde, dans mon équipe, fasse de même ».
Source : extrait d'un article publié sur Le Nouvel Observateur
Alain Ducase dans le blog  par ici et aussi par

À propos de l'expression : Bon appétit

"À première vue, souhaiter un «bon appétit» à son compagnon de table semble courtois. L’Académie française a intégré la locution dans la huitième édition de son Dictionnaire: «bon appétit» traduit selon elle de façon familière «une espèce de souhait qu’on adresse à quelqu’un qui mange ou qui va manger». Le mot est issu du latin appetitus qui signifie «vif désir», spécialement en parlant de nourriture. L’expression est d’ailleurs intégrée dans les dictionnaires traditionnels (Larousse et Robert). Les étrangers nous la piquent régulièrement depuis, en la prononçant... en français. 

Mais sommes-nous certains de son bon caractère? 

Car on suppose par cette formule que son voisin serait dépourvu d’appétit. Pire, que l'on doute de la qualité du repas, et qu’on lui souhaite à cet égard du courage pour le déguster. Seconde explication, la politesse exige qu’à table, tout ce qui a trait de près ou de loin à l’anatomie est passé sous silence. Or l’appétit est «l’inclination liée à une fonction naturelle, ayant pour objet le bien-être de l’organisme», selon la définition du Trésor de la langue française. «Bon appétit» revient donc à souhaiter une bonne ingurgitation, un bon transit intestinal. La courtoisie ne saurait souffrir une telle suggestion. Tout comme la politesse, qui «se fait remarquer par un rare discernement des convenances, par une fine et délicate attention à entrer dans les dispositions et à s’accommoder aux situations et aux désirs de chacun», note Jean Pruvost. Préférons ne rien dire du tout, puisqu’il va de soi, selon les règles de bienséance, que le plat préparé par celui qui vous reçoit est délicieux. Et même si ce n’est pas le cas. C’est là le charmant paradoxe de l’étiquette.

Depuis quand disons-nous «bon appétit»? 

 L’expression serait née il y a fort longtemps, en tout cas avant 1695, selon le dictionnaire. La Fontaine lui-même l’employa dans l’une de ses fables, ainsi que Victor Hugo, dans sa célèbre tirade de Ruy Blas : «Bon appétit! messieurs!». On raconte qu’elle serait apparue au Moyen Âge, période où les superstitions allaient bon train. On craignait alors de rendre l’âme en s’étouffant, ou par empoisonnement. Que les adorateurs de la formule se rassurent néanmoins! Il sera toujours de meilleure langue de souhaiter un «bon appétit» plutôt qu’une «bonne dégustation» ... "

Article publié sur Le Figaro-Langue Française par Margelonne de Gestas que vous pouvez lire et écouter en ouvrant le lienci-dessous

«Bon appétit», une formule de politesse (mais bannie par le savoir-vivre)

https://www.lefigaro.fr/langue-francaise 

https://www.lefigaro.fr/

Champignons : vocabulaire, dosssier , recettes

champignons - Le Dictionnaire Visuel

Champignons :
Végétaux des lieux frais et humides dont les espèces comestibles sont surtout utilisées comme condiment ou accompagnement dans une grande variété de mets.

Collybie à pied velouté
Champignon à long pied, à chair molle et résistante, très apprécié en Asie. On la mange crue, en salade, ou cuite, dans les soupes ou les plats orientaux.

Cèpe
Trapu, il peut atteindre 25 cm de hauteur ou de diamètre. On le mange généralement cuit à l’huile ou braisé, ou encore en omelette.

Russule verdoyante
Sa chair blanche et cassante dégage une odeur de noisette. On la consomme crue ou cuite, de préférence grillée.

Lactaire délicieux
Lorsqu’on le casse, il laisse écouler un lait orangé. On l’utilise notamment en sauce piquante, surtout en Espagne et dans le midi de la France.

Oronge vraie
Savoureuse crue comme cuite, elle est célèbre depuis l’Antiquité. À ne pas confondre avec la fausse oronge, d’aspect semblable mais vénéneuse.

Morille
La chair est mince et parfumée, plus savoureuse si le spécimen est foncé. On la consomme bien cuite pour éliminer la substance toxique.

Cliquez sur la planche pour l'agrandir et écouter la prononctiation

Dossier  " Les champignons en 10 recettes " Publié sur l'Express.fr

 
Recette d'oeuf au plat et champignons



Une recette simple de champignons juste sautés qui rehaussent le goût de l'œuf.

X 6 Personnes 15 Min

Ingrédients pour oeuf au plat aux champignons

Oeuf(s) : 12 pièce(s) Echalote(s) : 1 pièce(s)
Champignon(s) de saison : 200 gramme(s) Huile d'olive : 2 centilitre(s)
Beurre doux : 10 gramme(s) Sel fin : 6 Pincée(s)
Piment d'Espelette : 2 Pincée(s) Fleur de sel : 6 Pincée(s)
Persil plat : 2 branche(s)

Recette : Oeuf au plat aux champignons

Éplucher et ciseler les échalotes. Détailler les champignons en fines lamelles.

Dans une poêle, faire chauffer un filet d'huile d'olive avec le beurre. Casser les œufs dans un récipient.

Lorsque le beurre est mousseux, ajouter les échalotes, les assaisonner de sel et de piment d'Espelette puis les faire suer pendant 1 min. Ajouter ensuite les champignons et les assaisonner seulement lorsqu'ils sont colorés. Remettre du beurre, baisser le feu et ajouter les œufs, puis cuire 3 à 4 min et assaisonner de fleur de sel et de piment d'Espelette.

Dresser et décorer avec quelques pluches de persil plat.

Le plus du chef pour réussir votre Oeuf au plat aux champignons

Le blanc doit être cuit et moelleux tandis que le jaune doit rester coulant mais chaud.

Vidéo : http://www.youtube.com/user/atelierdeschefs

Dans quel verre faut-il boire du champagne ?



Flûte ou coupe ? La question divise les amateurs de champagne depuis des générations. Si vous craignez que ce débat aussi vieux qu'un magnum immergé au fond de la Baltique n'empoisonne votre réveillon, sachez que les professionnels ont leur avis sur la question. Pour sommeliers et producteurs, il n'y a pas à hésiter : ce sera sans flûte ni coupe. La flûte est trop étroite : les bulles viennent chatouiller le nez, masquant les arômes. La coupe est trop large, les laissant s'échapper de chaque côté des narines.

Pour déguster le champagne, les professionnels recommandent plutôt un verre à vin, mais d'un genre un peu particulier. Idéalement, ce verre en forme de tulipe est allongé comme une flûte, mais arrondi au milieu. Un verre ovoïdal en forme de ballon de rugby. Car si le champagne est la boisson festive par excellence, c'est avant tout un vin, qui se hume et se savoure comme un autre, les bulles en plus. Pour le Suédois Andreas Larsson, élu Meilleur Sommelier du monde en 2007, "le verre optimal serait une sorte de flûte au corps légèrement plus large et une ouverture étroite pour mettre en valeur le goût et les arômes". "Il y a encore énormément de champagne servi dans des verres qui ne sont pas au niveau", juge-t-il.

Le sommelier des Crayères, restaurant gastronomique à Reims, qui est l'un des meilleurs spécialistes, a mis au point lui-même quatre modèles fabriqués spécialement pour son service depuis cinq ans par une verrerie de la région. Ils "restent inscrits dans l'esthétique d'une flûte, mais se rapprochent des sensations que peuvent apporter des verres à vin", explique Philippe Jamesse.

Lavage à l'éau chaude

Rejetant les formes géométriques de certains verres, il privilégie l'arrondi "qui convient mieux au service du vin en général". Ensuite, il est soucieux de "suivre le cheminement de l'effervescence" qui part du fond du verre, qu'il a voulu pointu en V mais aussi "piqué", c'est-à-dire que la surface n'y est pas lisse, favorisant ainsi l'ascension des bulles en jolies cheminées verticales. La partie médiane est aussi large qu'un verre à vin pour "favoriser les émanations aromatiques" parce qu'une "matière qu'on étire a plus à donner", souligne le sommelier.

Ces arômes ont ensuite besoin d'être "re-concentrés à la surface du nez" en resserrant en douceur le verre. Car il faut savoir que c'est l'effervescence qui transporte ces arômes, en suivant les contours du verre. Par ailleurs les consommateurs doivent les laver à l'eau chaude, sans détergent, pour favoriser de jolies bulles.

Côté restauration, le chef Arnaud Lallement de l'Assiette champenoise, autre table gastronomique rémoise, confirme aussi que "plus ça va, plus on sert le champagne dans des verres à vin" même s'il avoue s'adapter aux attentes de la clientèle comme aux différentes bouteilles. "Pour l'apéritif, ce sont souvent des champagnes vifs qu'on sert dans des flûtes en losange, un peu plus larges au milieu. Mais pour des millésimes anciens ou plus vineux, on peut utiliser des verres à bourgogne, assez larges avec une belle ouverture", précise-t-il.

Article publié sur Le Monde.fr à lire par ici

.......................................

Pourquoi Reims  a banni la flûte à champagne ? 

Depuis une dizaine d’années, restaurants et habitants champenois abandonnent la flûte pour se tourner vers des verres davantage sphériques, à la manière des verres à vins.

 

« Du champagne dans une flûte droite, ce n’est pas du champagne ! ». Le gérant du « Bistro des Anges » à Reims est catégorique. Dans son restaurant, on ne vous servira jamais du champagne dans une flûte. Exception faite des « flûtes tulipes », qui s’apparentent à de petits verres à vin. « Il faut respecter le champagne ! C’est quand même du vin donc il faut vraiment des verres à vins pour le déguster », assène Jérôme Cailliez, qui précise qu’un récipient sphérique permet de profiter pleinement des arômes du breuvage à bulles. Et il n’est pas le seul. En Champagne, la tendance est aujourd’hui aux verres bombés chez les professionnels du secteur mais aussi chez les habitants.

Quand le sommelier Philippe Jamesse est arrivé dans la région, dans les années 1990, pour prendre son poste au sein du prestigieux domaine Les Crayères à Reims, « la flûte était vraiment partie prenante du service à table », se remémore-t-il. Celui qui est maintenant consultant et dirigeant de « DNA Champagne & Wine », a été l’un des premiers à faire bouger les lignes et à proposer des verres à vin à ses clients à la place des flûtes. Il crée depuis près de dix ans ses propres verres à champagne en lien avec le professionnel du verre Lehmann. « Mais ça a été compliqué de changer cette habitude », reconnaît le sommelier. 

L’avantage que présente le verre à vin par rapport à la flûte, c’est avant tout « l’espace qu’on va véritablement donner au liquide », explique-t-il. Ainsi dans une flûte, récipient long et étroit, le gaz carbonique ne va pas bien se disperser, l’effervescence sera très éphémère. « Forcément, s’en voit modifié le goût, la perception, le plaisir, la réalité des choses », énumère Philippe Jamesse. Nous en avons fait l’expérience lors d’une dégustation. Un reportage à regarder dans la vidéo en tête d’article.

Article publié Par Inès de Rousiers  sur  Le Parisien.fr et que vous pouvez retrouver par ici

Le repas gastronomique Français à l'UNESCO


Introduction

En 2010, l’UNESCO a pour la première fois inscrit sur la liste du patrimoine immatériel de l’Humanité un patrimoine lié à la gastronomie.

Ce sont toutes les composantes du repas gastronomique des Français
qui ont contribué à cette inscription :

  

L’achat de bons produits, de préférence locaux, dont les saveurs s’accordent bien ensemble ;
Le choix attentif des mets, reflets de la diversité des régions françaises et des terroirs ;
Le mariage entre mets et vins ;
L’esthétisme de la table ;
Les conversations.

Regardez la vidéo avec des sous-titres



 

Lisez

Sur Le Monde.fr : Le repas gastronomique des français inscrit au Patrimoine de l'Humanité


Sur le Site de l'UNESCO/Culture : Le repas gastronomique des français patrimoine inmatériel