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Confiseries françaises : Les rigolettes et berlingots nantais


Grandes spécialités de la ville de Nantes ( commune de l'ouest de la France, Chef-lieu du département de la Loire-Atlantique, et préfecture de la région Pays de la Loire), les rigolettes et les berlingots sont encore produits aujourd'hui de manière principalement artisanale.

Confisseries typiques nantaises

Le berlingot nantais a été créé par des confiseurs locaux au XIXe siècle , profitant des arrivages de sucre des Antilles dans le port de commerce. Plus tendre que le berlingot, la rigolette, inventée en 1902, est une coque de sucre cuit renfermant de la pulpe de fruit

La rigolette 

La rigolette est une confiserie légèrement croquante composée d'une coque de sucre cuit avec un cœur de marmelade de fruit.

Elle a été inventée par un épicier, Charles Bohu, en 1902, qui donne alors le nom de sa chatte à sa nouvelle création.

Toujours fabriqué de manière artisanale, ce petit rectangle aux bouts arrondis est toujours disponible dans ses cinq arômes d'origine : ananas, cassis, citron, framboise et mandarine.

Le berlingot

Le berlingot nantais est quant à lui une friandise de forme tétraédrique et bombée qui se décline dans différentes couleurs comme le rouge, le vert ou le jaune, et en différents parfums comme le citron, la framboise, le cassis, l'orange ou encore la menthe.

Rapportée d'Italie au début du XIXe siècle par Mme Couët, cantinière des armées du Consulat et de l'Empire, cette recette, composée de sucre cuit auquel on ajoute un arôme, est ensuite malaxée à la main puis étirée sous forme de boudin avant d'être découpée en berlingots.

Sources
https://fr.wikipedia.org 
https://www.france-voyage.com/

À regarder dans le blog

Le caramel au beurre salé . une spécialité bretonne 

La Bergamote de Nancy , confisserie française labellisée IGP

Confiseries françaises  : regarder  (Cartes confiseries ) , lire , tester

 Pour les profs 

Si vous allez travailler sur le thème des bonbons français , visitez le site suivant :

Voilà 10 Bonbons Français 

Vous y retrouverez  : fiche étudiant / fiche professeur / Carte de France / Audio-Texte / Vidéo

http://histoiresdebonbons.org/

Belle découverte !

La Bergamote de Nancy , confiserie française labellisée IGP


La bergamote de Nancy est un bonbon légèrement acidulé, carré, plat, translucide et de couleur dorée, parfumé à l'huile essentielle de bergamote, dont les confiseurs de Nancy en Lorraine ( région historique et culturelle du nord-ouest de la France ) ont fait leur spécialité dès le XIXe siècle.

Un peu d'histoire ...

L'origine historique de la bergamote de Nancy est incertaine. En Lorraine, on connaissait le fruit grâce à René II de Lorraine qui était également roi de Sicile, île dont le climat méditerranéen est particulièrement propice à la croissance des bergamotiers.

Durant tout le Moyen Âge, les bergamotes étaient acheminées d'Italie par les pèlerins qui se rendaient à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, près de Nancy.

C'est lors de l'Exposition internationale de l'Est de la France de 1909 que la bergamote de Nancy acquiert ses lettres de noblesse et une notoriété internationale.

La bergamote de Nancy, qui existe depuis plus d'un siècle et demi, est un bonbon dont la diffusion est restée locale. On ne la trouve facilement qu'à Nancy ou en Lorraine. Ce sont essentiellement les touristes de passage à Nancy qui ont diffusé l'emblématique boîte métallique richement décorée, et ont ainsi fait connaître cette spécialité hors de la région.

La recette





Fabrication

1- Les ingrédiemts

Sucre, sirop de glucose, huile essentielle naturelle de bergamote.

2- Processus

Le sucre auquel on ajoute l'eau et le sirop de glucose est cuit à environ 150 °C, dans un chaudron en cuivre. En fin de cuisson, on ajoute quelques gouttes d'huile essentielle de bergamote de Calabre. Le mélange est coulé sur un marbre, refroidi puis découpé au rouleau ou au laminoir en petits carrés, ce qui permet d'obtenir un bonbon d'un poids de cinq grammes environ. Les bergamotes sont ensuite séparées, tamisées et conditionnées individuellement dans un papier transparent.

3- Conditionnement

Vendues dans des boîtes en fer blanc, illustrées par des vues de la place Stanislas et les grilles de Jean Lamour, emblématiques de Nancy, et décorées de chardons lorrains et croix de Lorraine, symboliques de la région, les bergamotes de Nancy s'y conservent parfaitement à l'abri de la lumière et de l'humidité pendant plusieurs mois.

Certaines confiseries, comme Lefèvre-Lemoine ou les Sœurs Macarons, continuent d'éditer des emballages à leurs noms. D'autres utilisent des boîtes neutres.


Une confiserie protégée

L'Association des fabricants de bergamotes de Nancy a obtenu, le 21 juin 1996, le bénéfice d'une Indication géographique protégée (IGP) pour les Bergamotes de Nancy.
La bergamote de Nancy est, en 2012, la seule confiserie labellisée " IGP " de France. Trente-trois tonnes de bergamotes de Nancy sont commercialisées en IGP chaque année. Seul ce label garantit l'appellation " Véritables bergamotes de Nancy ".

Ouvrez les liens pour des informations complémentaires


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 Á visiter
 
"Nancy Passions sucrées ", sur le site  Destination Nancy -Office de tourisme 

 La bergamote de Nancy , Confiserie Stanislas

La bergamote de Nancy , La Confrérie Gourmande du Macaron et de la Bergamote de Nancy

Bonne découverte !

Le caramel au beurre salé ... une spécialité bretonne


 La petite histoire du caramel au beurre salé


Le beurre salé, un luxe breton

La Bretagne est le pays par excellence du beurre salé. En 1343, le roi Philippe VI de Valois généralisa en effet dans presque tout le royaume une célèbre taxe sur le sel, la gabelle. Le prix du sel, produit alors stratégique pour la conservation des aliments, augmenta considérablement et les paysans, pour faire des économies, laissèrent tomber le beurre salé pour le beurre doux. Le rapport avec la Bretagne ? Comme d’autres « pays », elle fut exempte de la gabelle et  le sel y resta donc une denrée bon marché ! La production de beurre salé s’y développa et les cuisinières prirent sans doute l’habitude, très vite, de le mélanger au caramel.

 
Un chocolatier visionnaire

En 1977, Henri Le Roux, chocolatier de Quiberon (Morbihan), fit de cette recette… un bonbon ! Il décida en effet d’inventer une confiserie simple et différente des produits habituellement commercialisés par ses concurrents : après trois mois d’essais, il mit au point un caramel au beurre demi-sel auquel il ajouta des noix, des noisettes et des amandes concassées, aboutissant à une texture unique. Grâce à ce bonbon, il devint célèbre dans le monde entier.

 
Une gourmandise polyvalente

Aujourd’hui, le caramel au beurre salé reste la star bretonne par excellence. Il se déguste sous forme de sauce, de carré mou, de bonbon dur, de sucette ou de pâte à tartiner (salidou). Il est préparé avec du sucre caramélisé, additionné de beurre salé et généralement de crème fraîche pour obtenir une texture bien lisse. Chaque fabricant a son secret pour proposer un produit unique. Préparé à la maison, il agrémente des sablés bretons bien entendu, mais aussi des pommes sautées, des coulants, des crêpes aux fruits, des fondants à la faisselle, un gratin de figues fraîches ou bien des îles flottantes


Guide de préparation  


Ingrédients

- 80 g de beurre demi-sel

- 80 g de crème fleurette entière

- 250 g de sucre

- 1 gousse de vanille

- 2 g de fleur de sel


Étapes de préparation


1. Recouvrez une plaque de four de papier de cuisson ou d'une plaque en silicone.

2. Pour faciliter le démoulage du caramel, huilez les rebords intérieurs d’un cadre inox. Déposez-le sur la feuille de papier cuisson.

3. Dans une casserole, versez 2 c. à soupe de sucre et laissez-le revenir.

4. Ajoutez quelques graines de vanille, puis 2 autres c. à soupe de sucre.

5. Caramélisez le tout et versez progressivement le reste du sucre.

6. Chauffez la crème fleurette sans la faire bouillir.

7. Lorsque la température du caramel atteint 180 °C, ajoutez la crème et mélangez jusqu’à obtention d’une crème parfaitement homogène.

8. Dès que la température redescend à 140 °C, ajoutez peu à peu le beurre coupé en morceaux, puis une pincée de fleur de sel au caramel.

9- Versez jusqu'à mi-hauteur du cadre inox et déposez au réfrigérateur pour 2 heures.

10. Découpez les bonbons mous en carrés et détachez-les doucement du cadre métallique.

Sources 

https://www.produits-laitiers.com/
https://www.france.fr/
https://www.cuisineaz.com/

Confiseries françaises : regarder , lire , télécharger


 
A. Regardez

Carte de France de la confiserie

Cliquez sur l'image pour bien regarder


B. Un peu d'histoire sur quelques spécialités régionales
 
Ouvrez les liens si vous voulez  découvrir les régions
 
LE NOUGAT DE MONTÉLIMAR (Rhône-Alpes)
 


Dès l'Antiquité, on fabriquait du nougat dans le bassin méditerranéen. Il apparaît en France au Moyen-Age. Aujourd'hui, il compte parmi les incontournables de la confiserie traditionnelle et c'est à Olivier de Serre, qui développa la plantation d'amandiers dans la région, que Montélimar doit son nougat.
Blanc, moelleux ou dur, la recette du nougat de Montélimar est ancestrale et n'a pas changé : du miel et du sucre, des blancs d'œufs, des amandes douces, des noisettes et des pistaches.

La plus belle légende concernant l'origine du nougat remonte au XVIIe siècle, et raconte que l'appellation " nougat " viendrait de l'expression "tu nous gâtes" !

LES PÂTES DE FRUITS DE PROVENCE (Provence)
 

L'origine de cette confiserie remonte au Moyen-Age, à cette époque, les pâtes de fruits portaient le nom de "confitures sèches" et tenaient davantage d'une méthode de conservation des fruits qui permettait de les consommer en toutes saisons.
Faites de pulpe de fruits et de sucre, ces douceurs de choix ont trouvé naturellement leur place en Provence.

LES FRUITS CONFITS D'APT (Provence-Côte d'Azur)
 
 
Ce sont les Romains qui, dit-on, sont à l'origine du confisage au miel. Une méthode utilisée pour conserver les denrées périssables. Aujourd'hui, le principe du confisage consiste à remplacer le liquide contenu dans le fruit par un sirop de sucre et la ville d'Apt atteint la perfection dans cet art. Une tradition qui remonterait au séjour des papes en Avignon


LE CALISSON D'AIX (Provence)  /  Post dédié dans le blog
 



Un losange qui rappelle un sourire… un cœur moelleux et fondant fait d'amandes et de melon confit habillé d'un manteau de pain azyme et de sucre poli… Une boîte en carton de la même forme et de la même couleur que la friandise.
C'est ainsi qu'apparaît le calisson d'Aix en 1454 lors du mariage du Roy René avec Jeanne de Laval. En 1630, lors de la grande peste, il fut distribué Donné au en communion à la place des hosties pour prévenir cette épidémie. Aujourd'hui la précision de sa fabrication et la délicatesse de sa recette sont perpétués par les Calissonniers d'Aix.

 
 


Le nougat de Provence perpétue la lointaine tradition du nougat dont la pâte n'était pas aérée. Très fortement caramélisée, cette pâte au miel de Provence agrémentée d'amandes douces, de noisettes et parfois de grains de coriandre ou d'anis prend une coloration très foncée qui lui vaut son nom et sa saveur unique.


LES RÉGLISSES D'UZÈS (Provence-Côte d'Azur)
 

 
Plante cultivée dans le bassin méditerranéen, la réglisse était déjà connue des Egyptiens pour les vertus thérapeutiques de ses racines. C'est en 1855 qu'elle apparaît à Uzès. De la racine on obtient le suc par décoction puis l'extrait par évaporation. La réglisse est ainsi la base de nombreuses confiseries.
Présentées en bâtonnets, pastilles ou gommes, les réglisses sont parfumées à l'anis, à la violette ou au miel.

LES MARRONS GLACÉS D'ARDÈCHE (Rhône-Alpes)
 

 
Qui dit Ardèche dit châtaigniers et pense marrons glacés. Friandise délicate à fabriquer, le marron glacé est à l'honneur dès le règne de Louis XIV. Il y est déjà considéré comme une douceur de choix. Consommé presque exclusivement à l'occasion des fêtes de Noël et du Nouvel An, le marron glacé occupe une place à part dans l'univers des confiseries.


LES PASTILLES ET SUCRES D'ORGE DE VICHY (Auvergne)
 

 
C'est le chimiste Darcet qui est à l'origine de ces fameuses pastilles digestives, à la forme octogonale si caractéristique et au poinçon gravé de la marque. Née en 1825, la plus célèbre des pastilles est réalisée en sucre comprimé et contient les principes actifs des sels de l'eau de Vichy, obtenus par évaporation.
Encore plus anciens que la pastille, les Sucres d'orge de Vichy sont des bonbons de sucre cuit, ronds, aromatisés aux fruits et enveloppés de cellophane. Ils existent depuis le XVIe siècle.


LES PÂTES DE FRUITS D'AUVERGNE (Auvergne)
 



Fleurons de la gastronomie locale, les pâtes de fruits sont une tradition très ancienne dans le Puy de Dôme. Vieille de cinq siècle, cette spécialité est aujourd'hui fidèle à sa réputation : l'Auvergne produit toujours de délicieuses pâtes de fruits, notamment à l'abricot et à la cerise.
 
LE TOURON (Midi-Pyrénées)

Originaire de Catalogne, le touron à gagné les régions frontalières françaises et notamment Perpignan. Fin mélange d'amandes grillées à cœur et de miels sélectionnés, il inspire une multitude de recettes.


LES CACHOUS (Midi-Pyrénées)
 
 
Gommes, pâtes, pastilles, dragées, aujourd'hui, les confiseries à la réglisse sont extrêmement variées. Le fameux Cachou " à boîte jaune " en est un exemple. Créé en 1880 par Léon Lajaunie, un pharmacien de l'Ariège, le cachou du même nom se décline, outre sa formule traditionnelle, aux parfums de menthe et de vanille. Nés à Toulouse, les cachous n'ont jamais quitté leur ville natale.



LES VIOLETTES DE TOULOUSE (Midi-Pyrénées)
 

 
Dans le Midi, l'art de confire les fleurs est aussi ancien que le confisage des fruits. Et si la violette cristallisée est déjà employée au XVIIe siècle, ce n'est qu'à partir du XIXe siècle que les plantations se multiplient et que cette fleur impériale décore les desserts après avoir orné les salades. Difficiles à fabriquer et d'un prix élevé, les violettes cristallisées de Toulouse sont, aujourd'hui encore, essentiellement utilisées comme élément décoratif.


LES BOULETS DE MONTAUBAN (Midi-Pyrénées)
 

Créés pour célébrer la vaillance et la victoire des habitants de Montauban sur les troupes de Louis XIII qui assiégèrent la ville en 1621, les boulets de Mautauban sont des noisettes grillées habillées d'un manteau de chocolat noir paré d'une fine et craquante couche de sucre.



LE COTIGNAC D'ORLÉANS (Centre)
 


Dans sa petite boîte ronde en épicéa, ayant pour drôle de nom "la friponne", se cache un savoureux trésor : une pâte de coing, appelée cotignac, d'un beau rouge foncé que l'on savoure lentement avec délice. Cet ancêtre du roudoudou est l'une de nos plus anciennes confiseries. 
Elle figurait régulièrement dans les menus médiévaux et fit les délices des rois et des princes. Aujourd'hui, sa recette ancestrale reste inchangée.


LA PRALINE DE MONTARGIS (Centre)
 
 
Née en 1662 dans une petit ville du Gâtinais, la plus célèbre des pralines porte le nom de son créateur le duc de Choiseul, comte de Plessis-Praslin pour lequel son cuisinier Clément Jaluzot, mit au point la recette. Elle se reconnaît à sa robe brun foncé bosselée de toutes parts, qui cache une goûteuse amande et lui donne cette saveur unique.


L'ANGÉLIQUE CONFITE DE NIORT (Poitou)
 

 
Douceur à base de plantes, l'Angélique constitue à elle seule l'une des plus belles pages de la confiserie française. La légende attribue sa provenance aux vallées de l'Himalaya et, aux Croisés, son introduction en France pour ses vertus thérapeutiques.
 
Mais ce sont les sœurs de la Visitation de Sainte-Marie qui auraient instauré la fabrication de l'Angélique confite à Niort. 
 
La confiserie de l'angélique est une spécialité de la ville de Niort. Ce sont les religieuses de Niort au XVIIIe siècle qui ont inventé cette confiserie à partir de l'angélique officinale, confite en batonnets cannelés
 

L'angélique confite est notamment utilisée pour garnir les traditionnelles galettes charentaises.

Pour avoir le droit de porter la mention "de Niort" et bénéficier du label Charentes-Poitou, l'angélique doit être cultivée aux portes de Niort dans le marais poitevin et transformée sur place.

 

LE GALLIEN DE BORDEAUX (Aquitaine)
 

Tous les visiteurs de Bordeaux connaissent les ruines du Palais Gallien, datant du IIIe siècle. Cet édifice a donné son nom à une douceur : crée en 1939, le Gallien est un fin praliné enrobé de nougatine.


LE TOURON DU PAYS BASQUE (Limousin)
 
 
Est-ce à l'influence de la confiserie du même nom d'origine espagnole, ou tout simplement à sa forme que le Touron doit son nom ? Probablement les deux. Ni miel ni amandes grillées pour les Tourons du Pays Basque , ce sont de savoureuses petites bouchées, toutes rondes et colorées, élaborées à base de pâte d'amandes et parfumées avec différents fruits.

LE BERLINGOT DE NANTES (Bretagne)
 
 
Avec celui de Carpentras, il est l'un des berlingots les plus réputés de l'hexagone. Fait de sucre cuit, il avait autrefois la forme d'une coquille d'escargot et se vendait en petits cornets dans les rues de Nantes. Plus petit que celui de Carpentras, il en a aujourd'hui la même forme, celle d'un tétraédre aux côtés renflés et se différencie de l'autre par son aspect opaque et sans rayures.


LE CARAMEL AU BEURRE SALÉ (Bretagne ) / Voir post dédié dans le blog
 
 

La Bretagne est, par excellence, le pays du beurre salé et les grands-mères l'utilisaient déjà, il y a fort longtemps, dans la fabrication de caramels destinés à leurs petits-enfants. C'est sur cette tradition que sont nés les CBS ou caramels au beurre salé, douce alliance de salé et de sucré. Natures ou agrémentés
d'amandes, de noisettes ou de noix ; au chocolat ou à la vanille, ils se présentent toujours en papillotes de cellophane.


LA NINICHE (Bretagne)
 
 
Un cylindre long et étroit monté sur un bâtonnet. Plus de cinquante variétés pour une confiserie plus que cinquantenaire… Il s'agit bien entendu de la niniche. Ces sucettes ô combien célèbres sont fabriquées avec du caramel pur beurre, un feuilleté praliné, ou du sucre de canne et des arômes naturels de fruits.

LES CARAMELS DE NORMANDIE (Normandie)
 


Ce sont des caramels tendres enrobés de caramel dur, fabriqués avec de la crème provenant du village de Camembert et présentés dans une véritable boîte à fromage.


LE SUCRE DE POMME (Normandie)
 

C'est à Rouen au milieu du XVIe siècle, qu'est né le sucre de pomme. Rien de plus naturel ! Les vergers regorgeaient de pommes reinettes et le sucre de canne y arrivait par bateau. L'impératrice Marie-Louise en était très friande et sa présentation initiale était digne des rois. Aujourd'hui, le sucre de pomme a troqué ses beaux habits d'antan pour un petit étui de papier et, des fastes du passé, il a gardé ses jolies vignettes représentant les monuments de Rouen.


LA BÊTISE DE CAMBRAI (Nord-Pas-de-Calais)
 
 
Il y a près de deux siècles, Emile Afchain, alors apprenti confiseur chez ses parents à Cambrai, commit une erreur en brassant la pâte à bonbons. Sa mère lui cria alors avec colère : "Tu ne fais que des bêtises !…". Mais les bonbons se vendirent fort bien et furent très appréciés. Ainsi est née la Bêtise de Cambrai, un joli bonbon à la menthe qui ressemble à un petit coussin gonflé, rayé de sucre caramélisé, et qui se décline aujourd'hui au chocolat et aux fruits.


LA PASTILLE DU MINEUR (Nord-Pas-de-Calais)
 

Bonbon de sucre cuit, d'aspect lisse et brillant, aux extraits naturels de plantes, la pastille du mineur est pleine de force et de caractère, à l'image du Nord-Pas-de-Calais sa région d'origine. Née dans un pays minier où les maladies respiratoires étaient fréquentes, elle est réputée et appréciée pour ses propriétés rafraîchissantes.


LA BERGAMOTE DE NANCY (Alsace-Lorraine)  / Voir post dédié dans le blog
 

 
C'est au bon roi René, duc de Lorraine et roi de Naples et de Sicile au XVe siècle, que l'on doit l'introduction de la bergamote. Quatre siècles plus tard, Jean-Frédéric Lillich invente le merveilleux petit bonbon de sucre cuit, ambré, en forme de tablette carrée, au goût subtil et légèrement acidulé. Indissociable de la ville de Nancy, la Bergamote est, aujourd'hui encore, fabriquée de façon artisanale par les maîtres confiseurs de la ville.


L'ANIS DE FLAVIGNY (Bourgogne)
 


Au départ simple plante ombellifère de taille modeste, cultivée dans la région de Flavigny, dont les graines disposent de vertus curatives, l'anis flavienne est devenu ce petit bonbon de sucre, tout rond, renfermant un grain d'anis confit et qui ne pèse pas plus d'un gramme. On le doit notamment aux sœurs ursulines qui, au XVIIe siècle se lancent dans la fabrication d'anis confit. De six mois pour réaliser cette confiserie en 1632, quinze jours suffisent aujourd'hui pour une recette traditionnelle inchangée.


LE NÉGUS DE NEVERS (Bourgogne)
 
 
Un petit carré de chocolat plongé dans un bain de sucre pendant une seconde. Ainsi naît, en 1901, le Négus de Nevers, une confiserie au cœur moelleux et fondant caché dans une coque croquante. Transparent comme une pierre précieuse à la teinte chaude, le Négus fut créer par Grelier, confiseur à Nevers, en hommage au roi des rois, l'empereur Ménélik.
Plus que centenaire, le Négus continue à être fabriqué dans le respect de la tradition et se vend toujours dans la même très belle boîte de métal.


LA FORESTINE DE BOURGES (Centre)
 

 
En 1879 naissait le premier bonbon de sucre cuit fourré, la Forestine. Son nom s'inspire de celui de son créateur Georges Forrest. Friandise de sucre satiné, fourrée d'un onctueux praliné au chocolat, elle ressemble à un délicat petit coussin de soie aux teintes pastel.


LE COCON DE LYON (Rhône-Alpes)
 
 
C'est pour rendre hommage aux soyeux de Lyon que fut créé en 1953, le cocon de Lyon ; une confiserie de fine pâte d'amandes parfumée à différents arômes et à l'apparence d'un cocon de ver à soie. Les premiers cocons de Lyon furent offerts au maire de la ville de l'époque, Edouard Herriot.

LE COUSSIN DE LYON (Rhône-Alpes)
 

 

L'histoire du Coussin de Lyon est née d'une lointaine tradition lyonnaise.

En l'an 1643, une terrible épidémie ravageait la cité et pour la combattre les échevins lyonnais firent le vœu de se rendre en procession sur la colline de Fourvière où l’on allait déjà prier la Vierge, et de remettre un cierge de sept livres de cire et un écu d’or sur son coussin de soie.
Chaque année depuis lors les Magistrats de Lyon renouvellent le vœu des échevins en se rendant à Fourvière tandis que retentissent les trois coups de canon annonçant que le vœu à été respecté.

C’est ce coussin de soierie qui a inspiré la création de Coussin de Lyon.

« En 1960 certains « SOYEUX » et nous même VOISIN, Maître Chocolatier, les unes imaginant un boîtage rappelant la forme et l’allure du Coussin de Soie historique, l’autre inventant une spécialité composée de riche cacao, de liqueur de curaçao discrètement parfumée et de belles amandes délicatement blanchies, conçurent et firent naître le Coussin de Lyon. »

Vite connu dans la ville il fit peu à peu la conquête de la France et aujourd’hui il n’est pas rare de le rencontrer dans le monde entier lors des manifestations de prestige et de qualité des produits lyonnais.
 
À telecharger
 

Vous y retrouverez une jolie carte: LA FRANCE DES BONBONS
 

Sources
https://www.confiseursdefrance.fr/
https://lepetitquotidien.playbacpresse.fr/
https://fr.wikipedia.org/