Les niflettes : pâtisserie de la Toussaint

Les niflettes sont une pâtisserie traditionnelle de la Toussaint, originaire de la ville de Provins , commune française située à soixante-dix-sept kilomètres au sud-est de Paris, sous-préfecture du département de Seine-et-Marne dans la région Île-de-France

Il s'agit d'une tartelette en pâte feuilletée garnie de crème pâtissière. Leur nom proviendrait du fait qu'elles auraient été à l'origine offertes à cette occasion aux orphelins, en leur disant " Ne flete " (ne pleure pas)

À l'origine, on les préparait uniquement pour la Toussaint, mais aujourd'hui, on les retrouve sur les étals entre mi-octobre et mi-novembre.

Recette

Ingrédients

- Ingrédients  pour la crème pâtissière


1/2 l de lait
70 g de sucre
30 g de farine,
3 jaunes d’œufs +1 œuf entier
1 c à café de fleur d’oranger ou un sachet de sucre vanillé.


- Ingrédients pour la pâte

-2 emporte-pièces , 1 de 5 à 8 cm, l’autre plus petit (verre par exemple)
-2 pâtes feuilletées. Si vous achetez une pâte toute faite et qu’elle colle aux doigts, ajoutez un peu de farine dessus vos mains.


Préparation

- Préchauffer le four à 180°.
- Mélanger les œufs avec le sucre.
- Ajouter le parfum, puis la farine,  puis le lait préalablement chauffé.
- Faire frémir le tout toujours en remuant. Retirer du feu puis laisser refroidir. La crème doit être épaisse.
- Chaque petit gâteau comprendra 3 ronds de même taille, dont deux comporteront un trou au milieu.
- Superposer les  trois ronds les uns sur les autres et garnir le puits de crème pâtissière.
Vous pouvez badigeonner la pâte de jaune d’œuf mélangé à une cuillère à soupe, à l’aide d’un pinceau.
- Mettre 15 à 20mn au four à 200°/220 °.
- Laisser refroidir puis soupoudrez de sucre glace.


Recette en vidéo

Recette : les niflettes - Les carnets de Julie

Partir à la découverte d’une région, parcourir son histoire à travers une recette ancestrale, typique, pour mieux comprendre ses spécificités et ses richesses, telle est l’aventure que nous fait partager Julie Andrieu en sillonnant les routes de France.




Ingrédients (pour 60 gâteaux)

- 1 kg de farine t 45
- 850 g de beurre (beurre de pâtissier ou beurre sec, type Lescure)
- 20 g de sel
- 50 g de sucre
- 50 cl d’eau

Crème :
- 1 litre de lait
- 4 jaunes d’œufs
- 2 œufs entiers
- 200 g de sucre
- 120 g de farine
- 2 c.a.c d’eau de fleur d’oranger

- 1 œuf pour la dorure


Préparation

- Préparez la pâte feuilletée :

- Faites fondre et refroidir 100 g de beurre.

- Mélangez la farine, le beurre fondu, le sucre, le sel et l’eau jusqu’à obtention d’une pâte homogène.

- Tracez des croisillons sur le dessus de la pâte et placez-la au frais 30 minutes au moins.

- Étalez la pâte au rouleau (elle doit former une sorte de trèfle), déposez le beurre au centre après l’avoir battu pour obtenir une sorte de galette épaisse.

- Repliez les bords sur le beurre, sans les superposer, étalez la pâte en longueur, puis pliez-la en 3.

- Placez le pli sur la gauche et recommencez à l’étaler puis à donner 3 rabats. Placez au frais 30 minutes.

- Recommencez à l’étaler et à donner 3 rabats, à deux reprises (cela vous fera 4 tours), placez au frais.

- Étalez la pâte et donnez 1 dernier tour (3 rabats) et coupez-la en 3 morceaux égaux.

- Etalez le premier morceau de pâte assez finement (mais pas trop non plus).

- Découpez des petits ronds de 7 cm de diamètre environ à l’aide d’un emporte-pièces et déposez ces ronds sur une grille, couverte de papier sulfurisé.

- Laissez reposer au frais.

- Préparez la crème:

- Portez à frémissement le lait.

- Pendant ce temps, fouettez vivement le sucre avec les œufs et les jaunes.

- Ajoutez la farine, le sucre et fouettez de nouveau.

- Incorporez alors le lait sans cesser de fouetter et reversez dans la casserole.

- Faites cuire sur feu vif 6-7 minutes en fouettant sans cesse.

- La crème doit être bien épaisse.

- Ajoutez l’eau de fleur d’oranger et laissez refroidir en filmant au contact (sans laisser d’air entre le film et la crème).

- Préchauffez le four à 210°.

- Quand la crème est froide, fouettez l’œuf restant et dorez au pinceau les bords sur 2 cm de large.

- Placez la crème dans une poche à douille munie d’une douille dentelée de 1 cm de diamètre environ.

- Disposez la crème en rond sur les disques de pâte en laissant 1 cm de bord vierge.

- Enfournez et laissez cuire 20 minutes.

- Surveillez la cuisson, quand les niflettes commencent à dorer, baissez le four à 180°.

- Servez tiède.

Conseil de Julie :

- N’hésitez pas à fariner régulièrement le plan de travail quand vous préparez la pâte.

Allez par ici si vous voulez tester votre CO avec un super quiz d'Elena Buric

Sources

https://fr.wikipedia.org/
http://www.france3.fr/
Chaîne You Tube Les carnets de Julie
http://elenaburic.blogspot.com.es/

Découverte des métiers de l'alimentation

https://www.youtube.com/playlist?list=PLSAl-n3Cc1iOEk4QC3AgiU0X6WQ5GqXj7

Ressources pour des étudiants voulant s'orienter sur le monde des professions françaises

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Pour aller plus loin 

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D'autres ressources dans le blog sur les métiers de l'alimentation

Promotion des métiers de l'alimentation  
 

Quatre fruits .. quatre histoires secrètes , découvrez-les !


Quatre histoires à regarder et à lire ( Playlist )


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1- L' Orange, la Janus douce et amère.

C'est l'orange amère dont on fait les confitures qui débarqua la première en Europe, rapportée de Palestine par les croisés.

La Chine inonde le monde entier avec sa production industrielle. Pourtant, elle ne surpassera jamais sa première exportation : l'orange. Car l'oranger est bel et bien d'origine chinoise. Au fil des millénaires, l'arbre accomplira une longue marche vers l'Ouest. Les croisés découvrirent l'orange en Palestine et la rapportèrent chez eux.
Une orange comme cadeau de Noël

Mais il ne s'agissait pas encore de la nôtre, douce et sucrée, mais de la bigarade, l'orange amère. Elle ne se mange pas, mais sert à fabriquer des marmelades. Ses fleurs, très parfumées, font des parfums. Quelques siècles après nos chevaliers en armure, c'est au tour des navigateurs portugais, au XVIe siècle, de découvrir l'orange en Chine, mais l'orange douce. L'oranger s'adapte parfaitement au climat européen, remontant bientôt la vallée du Rhône jusqu'à la ville qui lui doit son nom… Orange.

Durant quatre siècles, l'orange toise de haut les autres fruits, trônant sur les tables aristocratiques, puis bourgeoises. Avant-guerre, encore, on offrait une orange à Noël. Aujourd'hui, la belle vaniteuse est devenue une roturière des plus communes. Chaque année, la production mondiale avoisine 80 millions de tonnes, soit 800 milliards de fruits. Cent fois plus que d'humains.


2- La fraise, la belle américaine

C'est le plus banal et le plus mystérieux des fruits. Son secret honteux : la fraise n'est surtout pas le fruit du fraisier.

Beaucoup de fruits ne sont que des usurpateurs, telle la fraise. S'ils portent le nom de fruit, ils n'en sont pourtant absolument pas d'un point de vue botanique. La vidéo ci-jointe vous dévoilera le secret honteux de la fraise, qui a le tort de trop la ramener.

Autre devoir de vérité : sachez que la grande famille des fraises compte deux branches très éloignées : la fraise des bois, dont se régalaient déjà nos ancêtres de Cro-Magnon, petites et goûteuses ; et la grosse fraise industrielle, d'origine américaine, souvent aussi savoureuse qu'un morceau de coton.

Toutes les fraises, hormis celles des bois, sont les descendantes trafiquées de plants rapportés d'Amérique. On suppose que Jacques Cartier fut le premier au XVIe siècle. Le deuxième était un espion français justement dénommé Frézier, envoyé par Louis XIV au Chili et au Pérou pour relever les fortifications espagnoles. Ayant la passion des plantes, il rapporta en France cinq plants d'un arbuste à gros fruits blancs. Des fraises blanches. Il en donna quatre à des botanistes et en conserva un pour le planter dans sa propriété de Plougastel. C'est ainsi que cette localité bretonne devint la capitale française de la fraise. Mais pas immédiatement, car ce malheureux Frézier n'avait rapporté que des pieds mâles incapables de fructifier. Ce n'est qu'avec l'introduction d'une autre espèce rapportée en Europe de Virginie que les fraisiers de l'espion purent enfin donner des fruits métissés. Lesquels furent à l'origine de nos espèces de table.

À noter que Frézier ne portait pas ce nom par hasard. Un de ses ancêtres nommé Julius Berry offrit en 916 un magnifique plat de fraises des bois au roi Charles III qui l'en remercia en l'anoblissant et en lui donnant le nom de fraise qui devint Frazer après un séjour de ses descendants en Angleterre, puis Frazier après un retour en Savoie.


3- La pêche, l'aristocrate au sang chinois

La juteuse pêche, au départ simple fruit vert et fibreux, quitta la Chine par la route de la Soie pour l'Occident plusieurs siècles avant notre ère.

Pourquoi « pêche » ? Ne cherchez pas trop loin, cette dénomination est tout simplement empruntée à la Perse. C'est Alexandre le Grand qui, dit-on, aurait rapporté ce magnifique fruit d'origine chinoise. Son nom savant est encore plus explicite : Prunus persica. Le pêcher appartient à la grande famille des Rosaceae qui comprend, entre autres, l'aubépine, le prunellier, l'églantier (donc le rosier) mais aussi le fraisier, la pimprenelle et la reine-des-prés.

En France, le pêcher est cultivé depuis le Moyen Âge ; des noyaux ont été même découverts dans des dépôts remontant à l'époque gallo-romaine. Pendant longtemps, la belle à la peau de velours est restée un fruit de luxe, réservé à l'aristocratie. Louis XIV l'adorait. Son jardinier en cultivait une quarantaine d'espèces à Versailles. Il y avait la « Grosse Mignonne », la « Belle de Chevreuse », la « Téton de Vénus ». C'est à cette époque que débute la culture en espalier, à Montreuil. Les vergers étaient alors divisés en petites parcelles entourées d'un mur recouvert de plâtre pour augmenter son inertie thermique. Un petit toit protégeait les fruits des pluies de printemps. Dans ces parcelles isolées, la température pouvait gagner une dizaine de degrés. Les pêchers étaient greffés sur des amandiers porte-greffe plus adaptés aux sols calcaires. Les jardiniers brossaient leurs pêches avec une brosse en poils de porc pour supprimer le duvet. Après avoir conquis la table du Roi-Soleil, les pêches de Montreuil gagnèrent les tables royales d'Angleterre et de Russie.


4- La figue, le fruit défendu

Rectifions une erreur biblique : Ève ne tendit pas un pomme à Adam pour croquer dedans, mais une figue.

Le figuier est le seul membre européen d'une famille tropicale, les ficus, comptant plus de 600 membres. Comme il est cultivé depuis des millénaires dans le bassin européen, il apparaît dans de nombreux mythes et narrations. Pour échapper au monstre marin Charybde, Ulysse s'accroche à un figuier. Plutarque signale que le suc du figuier attendrit la chair d'un pendu. On allait oublier, sous quel arbre croyez-vous que Remus et Romulus, les fondateurs de Rome, tétaient leur louve ? Mais sous un figuier !

Avant de passer au jardin d'Éden, signalons que, tout comme la fraise, la figue n'est pas un fruit, mais une infrutescence. Celle-ci abrite les fleurs (filaments roses) et les fruits (les grains qui croquent sous la dent). Ceux-ci ne voient jamais le jour, d'où la nécessité de recourir à de microscopiques insectes volants pour assurer la reproduction.
Mis à l'index par l'Église

Dans leur jardin d'Éden, Ève et Adam ont d'autres choix à fouetter que de noter la nature exacte des plantes qui les entourent. Le Nouveau Testament ne manifeste pas davantage d'intérêt à la botanique en se contentant de nommer le fruit défendu : pomum. Ce qui en latin signifie tout banalement : fruit. Du coup les artistes voulant représenter la scène ont dû improviser.

Pomum, ressemblant à pomme. Donc, allons-y pour la pomme. Mais certains ont encore opté pour la grappe de raisin. Les plus finauds choisirent la figue tout simplement, puisqu'après avoir désobéi à Dieu, nos deux ancêtres simplets ont subitement découvert qu'ils étaient sexués. Le rédacteur du verset 7, Genèse 3, écrit : « Alors ils se firent des pagnes en cousant ensemble des feuilles de figuier. »  Par la suite, la figue devint un symbole érotique qui l'a fait mettre à l'index par l'Église.

Source :


Articles publies par le journaliste Fréderic Lewino sur Le Point.fr 

https://www.lepoint.fr/ 

Vidéos : https://www.dailymotion.com/LePoint

Chez le pâtissier: déguster des gâteaux ( Exercice B1 )

Vocabulaire : la pâtisserie française | Grammaire : désigner quelque chose | Communication : décrire un gâteau |  Compréhension orale à partir du podcast Chez le pâtissier ? de la série Parlez-vous Paris ?

Exercices et CO  et de documents à télécharger 

Fiche apprenant (e)  / Corrigés  / Transcription / Mémo / Tout télécharger

Retrouvez cette activité par ici 

Aperçu de la première fiche du mémo


Source 

 https://francaisfacile.rfi.fr/

En terrasse: commander une boisson ( B1 )


Vocabulaire : les boissons | Grammaire : exprimer une quantité | Communication : commander dans un café | Compréhension orale à partir du podcast En terrasse de la série Parlez-vous Paris ?

AUDIO / DËCOUVRIR / LEXIQUE / DOCUMENTS À TÉLËCHARGER

Ume super activité pour le niveau B1 proposée par Le français facile avec RFI

Retrouvez exercices , fiches et Mémo par ici

 Aperçu de la dernière fiche Mémo

 


Bon travail !

Le financier : histoire et recettes

Des financiers qui refroidissent 
Le financier est une pâtisserie contenant de la poudre d'amande. Elle est parfois étiquetée visitandine ou friand (Normandie) dans certaines pâtisseries qui ont conservé l'appellation traditionnelle.

Un peu d'histoire ...

Au XVIIe siècle, de petits gâteaux ovales à base d'amande, farine, sucre, beurre et blancs d’œufs étaient préparés par les sœurs de l'ordre des Visitandines à Nancy en Lorraine.

Ces petits gâteaux appelés "Visitandines" étaient fabriqués soit pour pallier la proscription de consommation de viande dans les couvents, soit pour ne pas laisser perdre les blancs des œufs dont elles utilisaient le jaune comme liant pour leur peinture.

La plupart des pâtisseries aux amandes connurent une éclipse après la Renaissance (le cyanure sentant l'amande amère, on se méfia pendant des siècles de tout ce qui était à base d'amande).

Vers 1890, le pâtissier Lasne remit les visitandines au goût du jour. Comme son magasin était tout près de la Bourse, sa clientèle se composait en grande partie de financiers désireux d'avaler sur le pouce un petit gâteau qui ne salisse pas les doigts. Lasne eut aussi l'idée de changer la forme ovale de la pâtisserie originelle pour évoquer celle d'un... lingot d'or. Le financier était né !


Écoutez la petite histoire du financier ...




Recettes


1. Le Chef Philippe Conticcine , chef de cuisine et chef-pâtissier français , considéré comme l' une des figures majeures de la gastronomie contemporaine française et internationale , présente sa recette :


Financier à la noissette

Écoutez le chef




- Ingrédients :

155 g de sucre glace

110 g de poudre de noisette

110 g de beurre

5 blancs d'œuf à température ambiante (155 gr)

55 g de farine

1,5 gr de fleur de sel

Les graines d'1/2 gousse de vanille

½ cuillère de vanille liquide

- Le beurre noisette :

• Dans une casserole, faites fondre le beurre à feu moyen, puis laissez le cuire, pendant environ 3 à 4 mn, sans jamais cesser de remuer au fouet, jusqu'à ce qu'il prenne une jolie couleur noisette et un goût de noisette.

• En fin de cuisson, le beurre doit être bien mousseux.

- La pâte à financier :

• Versez les poudres (sucre glace, poudre de noisette et farine) préalablement tamisées, dans un saladier

• Mélangez bien à l'aide du fouet (du robot) à vitesse moyenne, puis ajoutez les blancs d'œufs (à température ambiante) un par un, la vanille liquide et les graines de vanille.

• Une fois que le mélange est bien homogène, versez le beurre noisette encore bien chaud et fouettez à nouveau le tout intimement.

• Versez la pâte à financier dans une poche à douille, puis remplissez des moules individuels à financier aux trois quarts de la hauteur, avant de faire cuire le tout au four (chaleur tournante) à 170°, entre 10 et 15 mn selon la taille des moules (10 mn pour des mini moules, 12 mn pour des moules moyens et 15 mn pour des plus gros moules).

• Avec cette quantité de pâte, vous confectionnerez 100 mini financiers de 10 g pièce, 35 financiers moyens de 30 g ou 25 gros financiers de 40 g.

• Les financiers ne doivent pas être trop cuits, mais fondants et bien moelleux à cœur.

- Variante : si vous préférez le goût de l'amande à celui de la noisette, vous pouvez remplacer la poudre de noisette par de la poudre d'amande dans les mêmes proportions.


2. Une autre recette de chef ?

Le financier revisité en gâteau d'anniversaire par le chef pâtissier Christophe Michalak.

Belle découverte ! 

Une recette délicieuse ! , Gâteau aux figues et aux noix


Temps - 55 min / Personnes - 8 / Difficulté - Très facile / Coût - Moyen


- Ingrédients ( 8 personnes )

- 125 g de noix
- 250 g de figue
- 150 g de farine + 1 cuillère à soupe (pour les figues)
- 50 g d'amande en poudre
- 1 cuillère à café de levure
- 150 g de beurre ramolli
- 150 g de sucre (plutôt roux)
- 1 cuillère à café de rhum
- 1 pincée de sel
- 3 oeufs

- La recette en vidéo



- Préparation

- Temps total : 55 min

- Préparation : 15 min

- Cuisson : 40 min


1- Préchauffer le four à thermostat 6 (180°C).

2 - Dans un bol, mélanger la farine, les amandes en poudre, la levure et le sel.

3 - Couper les figues en morceaux et les fariner avec environ 1 cuillère à soupe de farine.

4 - Dans un saladier, mélanger le beurre et le sucre, puis ajouter les oeufs un à un.

5 - Ajouter le mélange farine, amandes, levure et sel; incorporer ensuite les noix et les figues farinées.

6 - Parfumer avec le rhum, et verser dans un moule à cake beurré.

7 - Faire cuire pendant 40 à 45 min à 180°C (Th 6-7).

Source

https://www.marmiton.org/

Histoires et recettes : le Saint-Honoré , le Paris-Brest


 
1. Écoutez ... la petite histoire du Saint-Honoré


Retrouvez un dessert parisien , le Saint-Honoré par ici


2. Écoutez ... La petite histoire du Paris-Brest




Retrouvez Paris-Brest classique par Pierre Hermé  par ici


Bonne découverte ! 

La Bergamote de Nancy , confiserie française labellisée IGP


La bergamote de Nancy est un bonbon légèrement acidulé, carré, plat, translucide et de couleur dorée, parfumé à l'huile essentielle de bergamote, dont les confiseurs de Nancy en Lorraine ( région historique et culturelle du nord-ouest de la France ) ont fait leur spécialité dès le XIXe siècle.

Un peu d'histoire ...

L'origine historique de la bergamote de Nancy est incertaine. En Lorraine, on connaissait le fruit grâce à René II de Lorraine qui était également roi de Sicile, île dont le climat méditerranéen est particulièrement propice à la croissance des bergamotiers.

Durant tout le Moyen Âge, les bergamotes étaient acheminées d'Italie par les pèlerins qui se rendaient à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, près de Nancy.

C'est lors de l'Exposition internationale de l'Est de la France de 1909 que la bergamote de Nancy acquiert ses lettres de noblesse et une notoriété internationale.

La bergamote de Nancy, qui existe depuis plus d'un siècle et demi, est un bonbon dont la diffusion est restée locale. On ne la trouve facilement qu'à Nancy ou en Lorraine. Ce sont essentiellement les touristes de passage à Nancy qui ont diffusé l'emblématique boîte métallique richement décorée, et ont ainsi fait connaître cette spécialité hors de la région.

La recette





Fabrication

1- Les ingrédiemts

Sucre, sirop de glucose, huile essentielle naturelle de bergamote.

2- Processus

Le sucre auquel on ajoute l'eau et le sirop de glucose est cuit à environ 150 °C, dans un chaudron en cuivre. En fin de cuisson, on ajoute quelques gouttes d'huile essentielle de bergamote de Calabre. Le mélange est coulé sur un marbre, refroidi puis découpé au rouleau ou au laminoir en petits carrés, ce qui permet d'obtenir un bonbon d'un poids de cinq grammes environ. Les bergamotes sont ensuite séparées, tamisées et conditionnées individuellement dans un papier transparent.

3- Conditionnement

Vendues dans des boîtes en fer blanc, illustrées par des vues de la place Stanislas et les grilles de Jean Lamour, emblématiques de Nancy, et décorées de chardons lorrains et croix de Lorraine, symboliques de la région, les bergamotes de Nancy s'y conservent parfaitement à l'abri de la lumière et de l'humidité pendant plusieurs mois.

Certaines confiseries, comme Lefèvre-Lemoine ou les Sœurs Macarons, continuent d'éditer des emballages à leurs noms. D'autres utilisent des boîtes neutres.


Une confiserie protégée

L'Association des fabricants de bergamotes de Nancy a obtenu, le 21 juin 1996, le bénéfice d'une Indication géographique protégée (IGP) pour les Bergamotes de Nancy.
La bergamote de Nancy est, en 2012, la seule confiserie labellisée " IGP " de France. Trente-trois tonnes de bergamotes de Nancy sont commercialisées en IGP chaque année. Seul ce label garantit l'appellation " Véritables bergamotes de Nancy ".

Ouvrez les liens pour des informations complémentaires


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 Á visiter
 
"Nancy Passions sucrées ", sur le site  Destination Nancy -Office de tourisme 

 La bergamote de Nancy , Confiserie Stanislas

La bergamote de Nancy , La Confrérie Gourmande du Macaron et de la Bergamote de Nancy

Bonne découverte !

Neuf documentaires , 9 chefs cuisiniers français



Les documentaires : playlist

Chefs cuisiniers français

Vous pouvez aussi ouvrir les liens ci-dessous


Le caramel au beurre salé ... une spécialité bretonne


 La petite histoire du caramel au beurre salé


Le beurre salé, un luxe breton

La Bretagne est le pays par excellence du beurre salé. En 1343, le roi Philippe VI de Valois généralisa en effet dans presque tout le royaume une célèbre taxe sur le sel, la gabelle. Le prix du sel, produit alors stratégique pour la conservation des aliments, augmenta considérablement et les paysans, pour faire des économies, laissèrent tomber le beurre salé pour le beurre doux. Le rapport avec la Bretagne ? Comme d’autres « pays », elle fut exempte de la gabelle et  le sel y resta donc une denrée bon marché ! La production de beurre salé s’y développa et les cuisinières prirent sans doute l’habitude, très vite, de le mélanger au caramel.

 
Un chocolatier visionnaire

En 1977, Henri Le Roux, chocolatier de Quiberon (Morbihan), fit de cette recette… un bonbon ! Il décida en effet d’inventer une confiserie simple et différente des produits habituellement commercialisés par ses concurrents : après trois mois d’essais, il mit au point un caramel au beurre demi-sel auquel il ajouta des noix, des noisettes et des amandes concassées, aboutissant à une texture unique. Grâce à ce bonbon, il devint célèbre dans le monde entier.

 
Une gourmandise polyvalente

Aujourd’hui, le caramel au beurre salé reste la star bretonne par excellence. Il se déguste sous forme de sauce, de carré mou, de bonbon dur, de sucette ou de pâte à tartiner (salidou). Il est préparé avec du sucre caramélisé, additionné de beurre salé et généralement de crème fraîche pour obtenir une texture bien lisse. Chaque fabricant a son secret pour proposer un produit unique. Préparé à la maison, il agrémente des sablés bretons bien entendu, mais aussi des pommes sautées, des coulants, des crêpes aux fruits, des fondants à la faisselle, un gratin de figues fraîches ou bien des îles flottantes


Guide de préparation  


Ingrédients

- 80 g de beurre demi-sel

- 80 g de crème fleurette entière

- 250 g de sucre

- 1 gousse de vanille

- 2 g de fleur de sel


Étapes de préparation


1. Recouvrez une plaque de four de papier de cuisson ou d'une plaque en silicone.

2. Pour faciliter le démoulage du caramel, huilez les rebords intérieurs d’un cadre inox. Déposez-le sur la feuille de papier cuisson.

3. Dans une casserole, versez 2 c. à soupe de sucre et laissez-le revenir.

4. Ajoutez quelques graines de vanille, puis 2 autres c. à soupe de sucre.

5. Caramélisez le tout et versez progressivement le reste du sucre.

6. Chauffez la crème fleurette sans la faire bouillir.

7. Lorsque la température du caramel atteint 180 °C, ajoutez la crème et mélangez jusqu’à obtention d’une crème parfaitement homogène.

8. Dès que la température redescend à 140 °C, ajoutez peu à peu le beurre coupé en morceaux, puis une pincée de fleur de sel au caramel.

9- Versez jusqu'à mi-hauteur du cadre inox et déposez au réfrigérateur pour 2 heures.

10. Découpez les bonbons mous en carrés et détachez-les doucement du cadre métallique.

Sources 

https://www.produits-laitiers.com/
https://www.france.fr/
https://www.cuisineaz.com/

Du 8 au 14 octobre c'est La Semaine du Goût en France !


Pour sa 29e édition cet événement national se décline autour du thème " Mangez Malin "

Proposer des solutions simples à tous pour manger sainement au quotidien et se faire plaisir, c'est l'objectif de la Semaine du Goût.

" Selon moi, bien manger c’est manger sainement, c’est-à-dire des produits naturels, préparés avec simplicité, mais aussi l’amour et la passion ", explique Michel Roth, Meilleur Ouvrier de France et Bocuse d’Or 1991. " Notre but, c’est de donner du bonheur ! Une assiette équilibrée cherche à mettre en avant le produit à travers un beau mariage de saveurs : trois, quatre goûts, pas plus. "

 

Découvrez Semaine du Goût  sur Pinterest et le tableau " Mangez malin "

Un livret de recettes de la Mairie de Paris :  Cuisiner Malin  

À visiter dans le blog


Je vous invite à retrouver sur mon blog TICs en FLE , le post dédié à cet événement


Bonne semaine ... du goût ! et n'oubliez pas ... "Mangez malin" !

Poire belle Hélène : origine et recettes


L'origine de la recette ...

La poire Belle-Hélène a été créée par le chef français Georges Auguste Escoffier en 1864.

Cette année-là, l’opérette " La Belle-Hélène " faisait un triomphe partout en Europe. La musique composée par Offenbach, mais surtout la voix de la cantatrice Hortense Schneider, avaient envoûté le public.

Georges Auguste Escoffier eu donc l’idée de pocher une poire et de la napper d’une sauce au chocolat chaud.

Aujourd’hui, la poire Belle-Hélène se consomme accompagnée d’une boule de glace à la vanille et de chocolat amer.

Voilà la recette Marmiton


Temps de préparation : 20 minutes

Temps de cuisson : 25 minutes

Ingrédients (pour 4 personnes) :

-  50 cl de glace vanille
-  4 poires pas trop mûres
-  250 g de sucre en poudre
-  125 g de chocolat noir
-  40 g d'amande effilées
-  20 g de beurre
-  1 citron
-  1 bombe de chantilly

Préparation de la recette :


- Pelez les poires, tout en conservant la queue. Arrosez-les avec le jus d'un demi citron.

- Dans une casserole, versez 80 cl d'eau, le sucre, et portez à ébullition.

- Ajoutez les poires, et laissez cuire, à feu doux, pendant 25 à 30 min, jusqu'à ce que les fruits soient bien tendres

- Laissez tiédir, prélevez 20 cl de sirop, et réservez au moins 2 heures au réfrigérateur.

- Dans une poêle à revêtement antiadhésif, faites dorer les amandes sans ajouter de corps gras.

- Préparez la sauce au chocolat : hachez le chocolat, chauffez les 20 cl de sirop, et laissez réduire d'un tiers.

- Ajoutez le chocolat, et mélangez pour obtenir une sauce lisse.

- Hors du feu, incorporez le beurre.

- Préparez 8 petites boules de glace à la vanille, et répartissez-les sur des assiettes.

- Disposez les poires égouttées, et nappez de sauce au chocolat encore tiède.

- Parsemez d'amandes effilées et décorez de crème chantilly.

- Servez sans attendre...

Vous pouvez aussi regarder

La recette de la Poire Belle hélène par le chef Christophe Michalak  (Émission France 2 "Dans la peau d'un chef "




Description de l'émission :

Chaque semaine, Christophe Michalak invite un chef pour effectuer une master classe sur une de ses propres recettes, puis deux commis doivent effectuer seuls cette recette, à l'identique.
Les deux réalisations sont jugées par le chef invité, le candidat gagnant remporte 1000 euros et le droit de revenir concourir le lendemain.

Bonne dégustation !

Oeufs en meurette , un plat de la cuisine bourguignonne


Les œufs en meurette est un plat traditionnel de la cuisine bourguignonne, à base d'œufs pochés et de sauce meurette (ou bourguignonne)

Une recette de cuisine au vin, à base d'œufs pochés, servis dans une sauce meurette ou une sauce bourguignonne, composée de vin rouge de Bourgogne, de lardons, d'oignons, et d'échalotes revenus dans du beurre et servis avec du pain grillé aillé. Des variantes existent, par l'ajout de champignons de Paris ou d'oignons grelots dans la sauce.

- Le saviez-vous ?  


Recette

Les oeufs en meurette à la bourgignonne

Le chef  Florent Colombo nous régale avec une recette typique de sa région, les œufs en meurette à la bourguignonne.




Ingrédients

- 8 œufs
- 1 bouteille de vin rouge
- 1 oignon -
-  3 gousses d’ail
- lardons
- champignons
- farine
- bouquet garni

Préparation

- Émincer les oignons et les champignons.
- Faire revenir le tout dans du beurre avec les lardons.
- Ajouter une pincée de farine.
 - Incorporer le vin rouge et un bouquet garni.
- Après ébullition, faire flamber le vin.
- Réduire le vin de moitié puis ajouter le fond de veau.
- Pocher les œufs dans la préparation.

Sources
https://fr.wikipedia.org/
https://www.francetvinfo.fr/

Le crêmet d’Anjou , une spécialité de la région d'Angers


L’Anjou est une région historique et culturelle française, correspondant à l’ancienne province du même nom et dont la capitale est Angers.

- Le dessert

Découvrez un dessert très apprécié de Louis XIV , le crémet d’Anjou. Cette spécialité angevine à base d’œuf, de crème et de sucre demande un sacré coup de main pour fouetter la préparation et une météo idéale. Remontez le temps avec ce dessert qui revient au goût du jour !

En 1921, le " prince des gastronomes " (Curnonsky) rendit hommage aux crémets d'Anjou dans le guide gastronomique de l'Anjou : " Le crémet angevin est un régal des dieux. On trouve le crémet d'Anjou à Saumur et à Angers. Aucune crème chantilly n'égale ce petit mulon mousseux parfumé, onctueux et léger ".

- La recette

- Description

- Préparation : 15 mn

- Au réfrigérateur : 3-4 h

Ingrédients

- 200 g de crème fraîche fouettée pour la préparation et 500 g pour servir (non battue)

- 4 blancs d’œufs

- 200 g de sucre.


- Étapes

- Préparez le moule en le tapissant de mousseline.

- Battez la crème fraîche au fouet.

- Battez les blancs d’œufs en neige.

- À l’aide du fouet, mélangez délicatement les deux préparations.

- Versez la mousse obtenu, de consistance ferme, dans le moule et mettez au réfrigérateur.

- Pour servir, démoulez les crêmets, nappez de crème fraîche, non battue, et saupoudrez de sucre.

- Conservez-le 3 à 4 jours au frais mais pas plus.

- La recette en vidéo



Une petite vidéo pour apprendre à faire le fameux Crêmet d'Anjou, un dessert qui compte au moins 300 ans de douceur angevine ...

Sources :
https://www.france.tv/
https://fr.wikipedia.org/
https://www.anjou-tourisme.com/